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Gilbert Marcel

  C'est en visitant une fascinante exposition dédiée à Vassily KANDINSKY au musée Guggenheim de New York en 2010 que le déclic se produit en moi.
Longtemps refoulés, l'idée et le désir de créer s'impose tout à coup à moi comme une évidence.
    A cet instant précis, je sais que plus rien ne sera comme avant dans ma vie. Le temps que jusque là je n'avais trouvé, j'allais le prendre.
  Très vite, l'art cinétique me fascine. L'idée de représenter le mouvement a toujours existé dans la sculpture ou la peinture. Mais débarrassé du sujet, l'art cinétique s'en démarque en utilisant le mouvement, sans chercher pour autant à le représenter.
  L'aléa du mouvement libre qui utilise le souffle de l'air, une vibration de la lumière pulsée ou brassée dans un reflet ou une ombre, peuvent conduire à une forme d'hypnose entre l'œuvre et le spectateur.
   Très vite aussi, l'idée d'aller à la rencontre du public me ravit. (Une chose apparaîtra en 2019, Arachné en 2020, Gaïa en 2021). Surtout quand ce public ne fréquente ni les musées ni les galeries d'art. Faire sortir l'art dans la rue, créer en public, voilà ce qui me stimule.
  Même si je rajoute des réflexions pour expliquer ma démarche, la chose fondamentale reste pour moi le contact visuel avec le visiteur. 
Faire participer le public lors d'une performance, puis le rendre "acteur" de l'œuvre lors de la découverte, la modifier parfois  par des actions tactiles,  faire réfléchir sans consigne précise, me semblent être les éléments indispensables à la transmission d'émotions, et à l'instauration d'un lien entre l'œuvre et le spectateur.
  Depuis quelques années maintenant, je souhaite aussi donner à mes créations une dimension militante.
Face aux dérèglements climatiques qui se rappellent pourtant sans cesse à nous dans une sourde indifférence, mes œuvres soulignent les beautés de la nature, de la planète en général, et par métaphore les atteintes qui les menacent.
  Face à ces désordres inédits et à nos procrastinations, chacun se doit d'éveiller sa conscience, et de faire de la protection de l'environnement une priorité vitale.
Faire de l'art une passerelle vers cet éveil...
Utopique défi peut être !
Message d'espoir artistique assurément. (Gilbert Marcel)

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